Elles sont vivaces, d’une croissance rapide et se reproduisent par bouturage.
La Jussie et la Myriophylle se plaisent dans les eaux à faible courant ou marais. Elles colonisent les berges afin de s’y ancrer puis progressent vers le centre de la rivière. La progression, horizontale puis verticale, étouffe toute autre espèce végétale. Le bouturage est malheureusement très efficace. Un simple brin cassé peut redonner une nouvelle plante. Les inondations, le passage des ragondins, l´intervention de l´homme sont les causes de la colonisation de nouveaux sites!
Fortes de tous leurs atouts, la Jussie et la Myriophylle compliquent la lutte.
Des conséquences sur l´écosystème.
L’asphyxie du milieu et la disparition des poisson. En été, lors de journées orageuses, la Jussie et la Mynophylle qui ont colonisé un milieu consomment plus d’oxygène qu’ils n’en produisent; une mortalité rapide des poissons s´en suit. Un milieu aquatique caractérisé par une densité végétale non indigène forte nuit aux poissons.
Un envasement de la rivière.
La perte de la biodiversité végétale et animale.
La lutte est l’affaire de tous !
L’élimination par l’arrachage manuel apparaît comme la meilleure solution. Chaque phase de l’opération doit être appréhendée avec précaution jusqu’à l’évacuation des végétaux. Les petites quantités arrachées peuvent être brûlées puis enfouies hors zones inondables, mais n’oublions pas que la grande résistance de ces plantes nécessite le brûlage et la mise en décharge lors d’opérations d’arrachage conséquentes.
Méthode de lutte : Arrachage manuel.
Avantages : efficacité, bouturage minimum si arrachage précautionneux.
Inconvénients : coût, effort, lenteur.
Arrachage mécanique.
Avantages : permet de traiter les états d’envahissements avancés.
Inconvénients : risque de bouturage doit être suivi d’un arrachage manuel afin de ramasser tous les morceaux cassés.
Traitement chimique.
Avantages : efficacité à démontrer ?
Inconvénients : produit non sélectif à ne pas utiliser par vent et courant important ou pluie.